samedi 17 mars 2007

Ca ne vous fait pas tiquer vous de voir que les compagnies d'assurances font de plus en plus de formules sur les intempéries?

lundi 5 mars 2007

Une découverte en Nord

De là où je vous parle, la canicule aussi fait des suintants, les plages sont bondées et les terrasses de nos jolies places font recettes.

Suis-je en vacances ? Vous dis-je tout cela pour narguer ceux qui travaillent ?

Pas du tout.

Native de la région minière et très attachée à mon Pas de Calais natal. Je me sens souvent blessée par les reportages, interview, articles sur ma région.

Serait ce de la paranoïa ou le nord de la France est vu comme le vilain petit canard avec ses autochtones à l'accent affreux, ses chômeurs longue durée et une misère comme on peut l'imaginer avant l'Etat Providence?

En effet, j’ai pu remarquer que le Nord- Pas de Calais était souvent décrédibilisé dans notre cher petit écran.

On y vient parler foot, interviewer le campagnard le plus isolé avec son accent à couper au couteau.

On a même cru à une blague carambar à l’annonce de l’implantation du Louvres II sur Lens.

Je vous pose la question :

Le Nord Pas de Calais est il vu comme « le vilain petit canard » de la France ?

Le deuil de l’époque Germinal est passé. Nous ne portons plus de noir sur nos figures en revenant du travail.

Selon vous, serait ce de la paranoïa, sommes nous réellement perçus comme l’archétype du « Gros beauf » ?

Serait ce de notre faute ? Est-ce dû au fait que nous ne laissons pas l’héritage patoisant se faire oublier ?

J'en aurais beaucoup à dire sur mon "pays" mais, mon but n'est pas de vous le vendre. Je voudrais plutôt savoir si ces clichés persistent toujours vraiment...

http://www.pas-de-calais.com/

Inlève tin capiot v’là un ch’ti qui passe. (Enlève ton chapeau voilà un Nordiste qui passe).

dimanche 4 mars 2007

Présidentielle 2007: Où se trouve mon intérêt?

Au sujet des étudiants, j'ai rechercher ce que les trois "favoris" proposent:

  • Ségoléne Royal:
Donner à notre Université les moyens de l’excellence
30- Adopter une loi de programmation pour redonner à nos universités les moyens de
l’excellence. En 5 ans, la dépense par étudiant sera portée au même niveau que la moyenne
des pays de l’OCDE. Renforcer l’autonomie des universités dans le cadre national. Associer
les régions à la remise à niveau des universités (bâtiments, logements étudiants…).
31- Créer un service public d’orientation pour que les jeunes soient informés pleinement des
débouchés offerts par chaque filière.
32- Créer une allocation autonomie pour les jeunes sous condition de ressources avec un
contrat pour faciliter les études et l’entrée dans la vie active.
33- Engager le chantier national proposé par le Conseil de l’emploi, des revenus et de la
cohésion sociale.


  • Nicolas Sarkozy

Jeunes / éducation :
Il prône une "rupture totale" avec l'héritage de 1968, coupable d'un nivellement par le bas de l'enseignement: "en nivelant l'école par le bas, une idéologie folle a brisé l'outil de l'égalité des chances. C'est là sa plus grande faute".
  • Création d'un service civique de 6 mois pour chaque jeune Français entre 18 et 30 ans (coût évalué par l'Institut de l'entreprise:3.1 Md€)
  • Prêt à taux zéro pour les étudiants (coût évalué par l'Institut de l'entreprise:0.8 Md€)
  • Création d'une école de la deuxième chance par département en cinq ans
  • Permettre à l'enseignement privé d'ouvrir de nouveaux établissements
  • Possibilité de laisser les enfants au collège jusquà 18h
  • Elargir l’accès des jeunes à l’enseignement supérieur (coût évalué par l'Institut de l'entreprise:1.5 Md€)
  • Doublement des places en IUT et en licences professionnelles (coût évalué par l'Institut de l'entreprise:1.4 Md€)

  • François Bayrou
« Porter l'investissement par étudiant au niveau de celui des pays performants de l’OCDE. »

Pour améliorer les chances de réussite des étudiants, François Bayrou avait instauré le semestre d'orientation à l'entrée de l'université. Il reste beaucoup à faire pour rendre les études supérieures plus heureuses et plus fructueuses - et cela demande un investissement nouveau.

« Je veux défendre le modèle universitaire français. S’il n’est pas question de toucher au statut national des diplômes, la question du degré d’autonomie des universités est posée, en particulier pour les budgets de recherche.


Par ailleurs, la gouvernance des universités est à revoir, en démocratisant son fonctionnement et en promouvant les fonctions d’encadrement. Il faut également poser la question de la relation entre l’université et les grandes écoles, avec pour objectif de marier les qualités des unes et les qualités de l’autre.

Aujourd’hui, quelque 40 % des élèves échouent en première année à l’université, car la rupture est trop brutale entre le lycée et l’enseignement supérieur. Je propose de faire de la terminale une propédeutique - une préparation à l’enseignement supérieur - ce qui va de pair avec le semestre d’orientation à l’entrée de l’université.

L’université a besoin de tuteurs, de répétiteurs, de moniteurs, d’interlocuteurs des étudiants débutants, de bibliothécaires aussi, toute une gamme de soutiens qui rendraient l’université accueillante, en échange de bourses convenables qui changeraient la vie de beaucoup d’étudiants, et celle de leur famille. Il s’agit d’un changement en profondeur de la qualité de vie sur les campus : au lieu d’un lieu de grande solitude, il s’agit d’en faire un lieu coopératif.

Et cela ne se fera pas sans un pacte d’investissement sur l’enseignement supérieur, signé de manière responsable, trans-partisane, sur dix ans, et qui porte l’investissement par étudiant au niveau de la moyenne des pays performants de l’OCDE : ce qui signifie un objectif de doublement en dix ans. »



En conclusion,

Avec Ségoléne, ce sera alloc' facile.

Avec Sarko, Alloc' méritante

Bayrou, Euh... rien

L'orientation, c'est bien, mais ça n'est pas tout.

Quand vont-ils comprendre que le probléme des grandes études n'est pas la difficulté intellectuelle, mais la difficulté financiére....


Bon, précision, puisque, ce que je veux dire n'est pas compris:

A part du vent, on ne nous promet rien de concret.

Il faudrait plus de bourse de mérite, plus d'accés aux établissements privés en suivant les revenus de chacun, plus de logement étudiants avec douche et cuisine (si ce n'est pas trop demandé), plus de considération des étudiants, un vrai "statut" étudiant, qui donne plus de droit qu'un hamburger gratuir pour un acheté chez Mc Do.